Vous pouvez aller à côté ?

Trouver sur la ligne de caisse, « l'hôtesse qui ouvre » apparaît comme un véritable sport pour certains clients. Je suis souvent surprise de croiser des personnes avec ou sans charriots suivre à
grandes enjambées une employée avec son caisson sous le bras. Parfois, cela donne ce genre de situation...
Plantons le décor :
Imaginez que je suis à une caisse, que l'ilôt qui est à côté du mien est vide et qu'une collègue arrive avec son caisson dans les bras pour s'installer deux caisses plus loin. Dites-vous également qu'à cet instant là, je me déplace à une caisse à côté pour récupérer des sacs (outil de travail indispensable, vous en conviendrez).
Ça paraît compliqué comme ça, mais c'est simple, promis!
Mise en situation
Un homme avec un article arrive à la caisse de ma collègue. Cette dernière n'a pas encore eu seulement le temps de mettre son code personnel pour ouvrir sa caisse et encore moins de s'installer. Elle demande donc au client de se diriger vers ma caisse en lui expliquant que cela ira plus vite pour lui.
Pas vraiment ravi de s'être vu refuser le passage et lâchant un premier soupir, le monsieur se dirige vers la caisse d'à côté qui est vide puisque je suis à celle d'après (mais absente à cet instant-là).
Chargée de sacs, je lance un bonjour à ma collègue, passe derrière le client et me dirige vers mon poste de travail, deux mètres plus loin. Deux clients arrivent de suite et s'installent pour que je passe leurs articles.
Inconsciente du drame qui est en train de se jouer, je scanne les premiers produits...
Ma collègue (son caisson toujours dans les mains) dit au monsieur qui attend à la caisse vide que c'est un peu plus loin qu'il doit se diriger. En râlant, il découvre que c'est la caissière (moi donc) qui l'a dépassé quelques instants plus tôt.
- Elle aurait pu me le dire qu'elle n'était pas là! Lance-t-il à ma collègue.
Bref, soupirant une nouvelle fois, il s'avance vers moi. Oui, mais voilà, il y a maintenant trois clients qui attendent.
J'entends ses soupirs et ses ronchonnements à chaque article que je scanne ou presque. On sent tout l'énervement qui monte chez lui. Deux ou trois minutes passent. Je viens d'encaisser le premier client. L'homme soupire toujours autant. Je préfère ignorer ses grommellements et m'occuper de ma cliente suivante. Ma collègue me fait alors signe que je peux lui envoyer du monde.
Histoire de faire moins attendre les gens qui font la queue, je leur annonce :
- Ma collègue vient d'ouvrir. Vous pouvez aller à sa caisse si vous voulez.
Dans un gros soupir et un vague « grmbl », le monsieur de tout à l'heure se dirige vers la caisse qu'il avait quittée 5 minutes plus tôt en poussant les autres clients au passage pour être sûr, cette fois, de passer en premier.
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Plantons le décor :
Imaginez que je suis à une caisse, que l'ilôt qui est à côté du mien est vide et qu'une collègue arrive avec son caisson dans les bras pour s'installer deux caisses plus loin. Dites-vous également qu'à cet instant là, je me déplace à une caisse à côté pour récupérer des sacs (outil de travail indispensable, vous en conviendrez).
Ça paraît compliqué comme ça, mais c'est simple, promis!
Mise en situation
Un homme avec un article arrive à la caisse de ma collègue. Cette dernière n'a pas encore eu seulement le temps de mettre son code personnel pour ouvrir sa caisse et encore moins de s'installer. Elle demande donc au client de se diriger vers ma caisse en lui expliquant que cela ira plus vite pour lui.
Pas vraiment ravi de s'être vu refuser le passage et lâchant un premier soupir, le monsieur se dirige vers la caisse d'à côté qui est vide puisque je suis à celle d'après (mais absente à cet instant-là).
Chargée de sacs, je lance un bonjour à ma collègue, passe derrière le client et me dirige vers mon poste de travail, deux mètres plus loin. Deux clients arrivent de suite et s'installent pour que je passe leurs articles.
Inconsciente du drame qui est en train de se jouer, je scanne les premiers produits...
Ma collègue (son caisson toujours dans les mains) dit au monsieur qui attend à la caisse vide que c'est un peu plus loin qu'il doit se diriger. En râlant, il découvre que c'est la caissière (moi donc) qui l'a dépassé quelques instants plus tôt.
- Elle aurait pu me le dire qu'elle n'était pas là! Lance-t-il à ma collègue.
Bref, soupirant une nouvelle fois, il s'avance vers moi. Oui, mais voilà, il y a maintenant trois clients qui attendent.
J'entends ses soupirs et ses ronchonnements à chaque article que je scanne ou presque. On sent tout l'énervement qui monte chez lui. Deux ou trois minutes passent. Je viens d'encaisser le premier client. L'homme soupire toujours autant. Je préfère ignorer ses grommellements et m'occuper de ma cliente suivante. Ma collègue me fait alors signe que je peux lui envoyer du monde.
Histoire de faire moins attendre les gens qui font la queue, je leur annonce :
- Ma collègue vient d'ouvrir. Vous pouvez aller à sa caisse si vous voulez.
Dans un gros soupir et un vague « grmbl », le monsieur de tout à l'heure se dirige vers la caisse qu'il avait quittée 5 minutes plus tôt en poussant les autres clients au passage pour être sûr, cette fois, de passer en premier.
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Prochaine anecdote : Mais quelle est cette fragrance qui me parvient aux narines ?
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