"Je suis hôtesse de caisse depuis 3 minutes" ©
Avez-vous vu les nouvelles publicités de Castorama ?
Non, pas la campagne qui passe à la télé, mais les panneaux d'affichages qui poussent dans nos contrées.
Il y en a plusieurs dont ces deux-là (les autres sont exactement sur le même modèle).

Elles vous plaisent ?
Elles vous amusent ?
Elles vous donne envie de bricoler ?
Et si je vous mettais cette pub-là (c'est une fausse bien évidemment...) à côté.

Non, pas la campagne qui passe à la télé, mais les panneaux d'affichages qui poussent dans nos contrées.
Il y en a plusieurs dont ces deux-là (les autres sont exactement sur le même modèle).

Elles vous plaisent ?
Elles vous amusent ?
Elles vous donne envie de bricoler ?
Et si je vous mettais cette pub-là (c'est une fausse bien évidemment...) à côté.

Elle vous plait ?
Elle vous donne envie ?
Elle vous choque ?
Eh bien moi, les pubs de Casto me choquent tout autant...
Avant
Dans l'imaginaire collectif, les travaux de construction de maison et de rénovation ont un coût très important. À cela s'ajoute cette idée que trop souvent les artisans s'en mettent plein les poches en taxant les particuliers (« T'es plombier? Tu gagnes vachement bien ta vie »).
À l'opposé, dans l'imaginaire collectif, la grande distribution est souvent perçue comme le grand méchant loup qui presse ses employés, à la limite de l'esclavage.
Que voilà deux affirmations bien tronquées et loin de la réalité mais qui contribuent à accepter pour l'un (pub Casto) en trouvant l'idée de faire le travail à la place du professionnel bien vu car : économique, valorisant et amusant...
A contrario, pour l'autre (la parodie), prendre la place d'un travailleur (ici l'employé de caisse) relève presque de l'hérésie car : on prend le boulot d'un salarié, on n'est pas payé pour ça, c'est dévalorisant...
Après
Quelle est la différence de ressenti entre la campagne de Castorama et celle fictive (je préfère le repréciser...) de la caisse automatique ?
Quelle que soit l'action que nous réalisons à la place d'un professionnel.
Quel que soit le degré de simplification des taches prévues pour un travail.
Quel que soit le nombre d'opérations nécessaires pour effectuer cette action.
Il y a aura toujours besoin d'un savoir-faire qui s'acquiert gràce à des formations et par l'expérience.
Je ne souhaite pas rentrer de nouveau dans le débat qui fait plus ou moins rage sur les caisses automatiques (on en a parlé plusieurs fois sur ce blog : ici), mais plutôt sur l'acceptation ou non de faire quelque chose à la place d'un professionnel (la pub ne marque pas : "je fais de la peinture" mais bien "je suis peintre" ce qui n'a pas du tout le même impact!). J'avoue rester perplexe...
Et vous ?
[note : cette réflexion n'a pas valeur de vérité ou de contre-vérité. Loin de moi la volonté de faire une analyse poussée, chiffrée ou sociétale. Disons plutôt une interrogation sur nos sentiments et ce qu'on trouve acceptable ou pas...]
Elle vous donne envie ?
Elle vous choque ?
Eh bien moi, les pubs de Casto me choquent tout autant...
Avant
Dans l'imaginaire collectif, les travaux de construction de maison et de rénovation ont un coût très important. À cela s'ajoute cette idée que trop souvent les artisans s'en mettent plein les poches en taxant les particuliers (« T'es plombier? Tu gagnes vachement bien ta vie »).
À l'opposé, dans l'imaginaire collectif, la grande distribution est souvent perçue comme le grand méchant loup qui presse ses employés, à la limite de l'esclavage.
Que voilà deux affirmations bien tronquées et loin de la réalité mais qui contribuent à accepter pour l'un (pub Casto) en trouvant l'idée de faire le travail à la place du professionnel bien vu car : économique, valorisant et amusant...
A contrario, pour l'autre (la parodie), prendre la place d'un travailleur (ici l'employé de caisse) relève presque de l'hérésie car : on prend le boulot d'un salarié, on n'est pas payé pour ça, c'est dévalorisant...
Après
Quelle est la différence de ressenti entre la campagne de Castorama et celle fictive (je préfère le repréciser...) de la caisse automatique ?
Quelle que soit l'action que nous réalisons à la place d'un professionnel.
Quel que soit le degré de simplification des taches prévues pour un travail.
Quel que soit le nombre d'opérations nécessaires pour effectuer cette action.
Il y a aura toujours besoin d'un savoir-faire qui s'acquiert gràce à des formations et par l'expérience.
Je ne souhaite pas rentrer de nouveau dans le débat qui fait plus ou moins rage sur les caisses automatiques (on en a parlé plusieurs fois sur ce blog : ici), mais plutôt sur l'acceptation ou non de faire quelque chose à la place d'un professionnel (la pub ne marque pas : "je fais de la peinture" mais bien "je suis peintre" ce qui n'a pas du tout le même impact!). J'avoue rester perplexe...
Et vous ?
[note : cette réflexion n'a pas valeur de vérité ou de contre-vérité. Loin de moi la volonté de faire une analyse poussée, chiffrée ou sociétale. Disons plutôt une interrogation sur nos sentiments et ce qu'on trouve acceptable ou pas...]
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