Vos histoires de caisse (28)
Après un long moment d'absence, vos histoires reviennent sur le blog.
Oui, il était temps...
Afin de commencer août sur les chapeaux de roues, je vous laisse en compagnie de ces histoires, qui, une fois encore montre toute l'étendue de la nature humaine...
Note : pour cette anecdote, les noms sont volontairement modifiés et tronqués... Vous vous en étiez déjà doutés.
Oui, il était temps...
Afin de commencer août sur les chapeaux de roues, je vous laisse en compagnie de ces histoires, qui, une fois encore montre toute l'étendue de la nature humaine...
Nadège je suis caissière dans un magasin de bricolage de proximité et comme je suis en seconde caisse il m'arrive de remplacer mes collègues vendeuses. Les premières fois, j'étais très stressée... Un jeune homme très agréable se présente à moi et me demande des renseignements sur la manière de retraiter une boiserie. Je ne suis pas formée pour répondre à ces questions mais j'en ai fais moi-même alors j'ai commencé à lui expliquer qu'il faudrait commencer par retirer la première couche de peinture écaillée sauf que nerveusement, j'ai contracté cette expression et je me suis entendu lui dire de retirer la première COUILLE de peinture... Le client un brin gêné m'aide comme il peut et me dit : - Peut être vouliez-vous dire la première couche... - Euh oui oui. Je me sauve alors très vite après l'avoir salué pour me cacher dans un coin... rouge comme une tomate. Quelques instants plus tard, je suis demandée en caisse, j'arrive encore toute chamboulée et là je vois mon jeune homme qui se présente à ma caisse autant vous dire que je me suis faite petite, toute petite... |
Magyarlili Une jeune femme, un jour, m'a regardé bizarrement parce que je lui disais "bonjour", alors qu'elle mettait des articles en rayon ! Je lui ai demandé alors si elle faisait partie des meubles ... elle m'a dit « non » de la tête, médusée ! J'ai alors expliqué que je trouvais tout à fait normal de la saluer, car après tout, quand je rentre dans un magasin, je salue la ou les commerçants, non ? Elle a souri et nous avons engagé un petit dialogue duquel il est ressorti que ces gondolières, comme on dit, sont transparentes aux yeux des clients ... sauf s'ils ont besoin d'une aide quelconque ! Du coup, je ne résiste pas à vous raconter cette petite anecdote, du temps où je travaillais, moi aussi, dans la grande distribution, il y a très, très, longtemps... De 1973 à 1980... je n'étais pas à la caisse mais au « bureau » : nous étions deux, ma chef et moi dans une pièce de 10 m² en parpaings bruts, très froid l'hiver et très chaud l'été... et comme c'était en Provence, je vous laisse imaginer le « très chaud » ! Je voulais juste vous raconter l'histoire d'une de mes collègues caissières qui était très « rouge » (en idées politiques, j'entends...) et très bonne caissière, la meilleure en fait, mais avec un caractère bien trempé. A l'époque, il fallait vérifier si le chèque (tout nouveau mode de paiement...) et la pièce d'identité du client était conforme ! Or, le monsieur qui passait en caisse s'appelait Hubert de France, duc de xxx, un des nombreux enfants du Comte de xxx, héritier du trône ! Il était marié avec la fille d'une famille de petite noblesse : Aliénor de xxx. Or, sur sa carte d'identité, son nom était Hubert de xxx et sur son chéquier Hubert DE FRANCE ! Il faut bien dire que le monsieur était un tantinet hautain avec les caissières ... L'occasion était trop belle ! Elle lui a fait gentiment mais fermement remarquer que la carte d'identité et le chèque ne correspondaient pas ! Il a voulu lui faire un cours sur la généalogie de la grande noblesse française ! Sûre d'elle, elle lui a demandé de laisser ses courses là ... et d'aller chercher du liquide pour les régler ! Le monsieur, tout noble qu'il était... a bien dû s'exécuter ! Si le patron avait su ça ... même en étant sa meilleure caissière... elle aurait entendu parler du pays ! Mais nous, nous avons bien ri ! Une autre version de la Carmagnole ! |
Annelore Je devais apprendre à créer un prix via l'informatique. C'était un samedi. Mon chef de rayon qui devait me former, n'était pas très concentré... Il me disait de taper « je ne suis plus quoi » et « flèche ». On ne parlait pas de la même flèche. Il m'a dit de faire « entrée ». J'ai fait. Évidemment, ça m'a dit code erroné. Mon chef me dit que j'ai dû mal taper et me fait recommencer. Mais on ne se comprenait toujours pas. J'hésitais à valider. Il me demande ce que j'ai tapé, sans regarder. Je lui dis. Il me dit que c'est bon. Je valide. Code erroné. Je le lui dis. Il me dit que tout doit être en minuscule. Je ne l'avais pas fait. Alors je le fais. Il me dit de valider, toujours sans regarder l'écran. Je lui demande s'il est sûr. Il dit que oui. Je valide. Et le quiproquo restait dans notre incompréhension mutuelle. Code erroné. Et ce qui devait arriver arriva : réseau informatique bloqué... Un samedi... Mais moi, je ne savais pas qu'au bout de 3 essais, ça bloquait! Et il m'avait dit de valider... Le résultat c'est que l'hypermarché a fonctionné tout le samedi sans pourvoir corriger des erreurs de prix, etc. Ca a mis la m... Les "informaticiens" m'a-t-on dit, ne travaillent pas le samedi. |
Linda J'étais hôtesse de caisse dans une grande surface, un matin le patron nous convoque pour nous donner de nouvelles consignes : tous les packs d'eaux des clients doivent dorénavant être posés sur le tapis de caisse car il y a trop de vols : trop d'articles sont « oubliés » entre les packs laissés dans le caddie. Tout le monde exécute cette nouvelle consigne. Le soir arrive, c'est la fermeture : 21H. Une cliente habituée des fermetures passe à ma caisse. Dans son chariot, il y avait pas grand choses mais surtout 2 packs d'eaux différentes. Aimablement, je lui demande si elle peut sortir les packs du chariot. Elle me dit « non ». Je lui répond gentiment que ce sont les nouvelles consignes du patron. - Mais, vous êtes payée pour ça alors levez votre cul de votre chaise et venez chercher mes packs d'eau Je lui dis que non, je ne peux pas porter de choses lourdes. Elle devient rouge de colère et me dit bien haut et fort - Vous n'êtes qu'une mal baisée. Droit dans les yeux je lui ai répondu que tout allait bien de ce côté là. |
Marie Je travaillais dans un discount alimentaire : super ambiance, bonne équipe beaucoup de délire mais un travail de dingue!! polyvalence et tout. Un vendredi, je passe les articles d'un couple de jeunes avec un bébé et je papote avec eux tout en encaissant. Machinalement, j'annonce le prix 130€ le monsieur me regarde halluciné paye tout de même en me disant que « ça fais cher! » Et c'est vrai qu'il avait presque rien!! Je me rends compte de l'erreur j'avais tapé trop vite en multipliant un pack de lait, j'avais encaissé plus de 50 litres !!! Gros fous rire avec les clients! Le lendemain je raconte ma mésaventure à ma responsable entre deux clients. On en rit quand machinalement j'annonce un prix exorbitant à ma cliente... J'avais cette fois encaissé 60 litres de jus d'orange au lieu de 6... |
Bertrand Entendu à la caisse : une caissière: Ah bon, elle a Alzheimer? La cliente: Oui, c'est difficile à vivre vous savez, il faut tout le temps la surveiller. La caissière: Mais moi au moins je mords pas (sic!). Moralité: (en 2 mots?): Nobody is perfect (quoique, aurait rajouté Raymond Devos). |
Hélène J'étais tranquillement en train de faire mes courses avec mon fils de 4 ans quand j'ai commencé à être barbouillée et de plus en plus mal au point d'avoir une violente nausée. Que faire? Le caddie est à moitié plein, mon fils est assis dedans. Vomir en plein magasin, ça fait plutôt tâche... Je fonce à la caisse le plus près des toilettes version caddie/F1 et supplie la caissière de bien vouloir surveiller mon fils et le caddie en lui disant que vraiment je ne me sens pas bien puis pique un sprint... Ouf j'arrive à temps ! Je l'ai bien remercié après... Parfois ça urge vraiment !!! |
Vava Je bipe les articles d'une cliente et je sens une projection d'eau sur mes mains, je regarde autour de moi et ne vois rien. Je reprends mon speed car beaucoup de monde attendait. Je vois les clients de la queue commencer à s'agiter, regarder au plafond, sur les côtés, et à nouveau ce mini jet d'eau me retombe dessus. La cliente suivante s'empare de sa bouteille d'eau pétillante posée sur le tapis de caisse et dit - Ah, ça venait de là! La bouteille soulevée a donné un jet tout fin mais perçant, la bouteille s’était percée d'un tout petit trou et la cliente paniquait car n'arrivait pas à arrêter le jet, malgré sa main dessus, même en la retournant. Son copain à ses côtés ne savait pas quoi faire, me demandant si je n'avais pas un seau... A la caisse, on était tous entre rire franc et rire gêné, les clients alentour se prenaient des projections d'eau eux aussi!! Le couple qui tenait la bouteille trouée étaient eux plutôt gênés et ne savaient comment réagir dans ce « jeu d'eau à la supérette »... Du coup j'ai pris la bouteille en la tenant penchée, j'ai quitté mon poste pour courir la jeter dans l'évier de l'arrière boutique et revenir à ma caisse! A mon retour les gens souriaient, et moi amusée : - Ça y est, on est en sécurité. J’ai repris mon scannage d'articles... au sec cette fois. |
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