Benvenuti nella grande distribuzione

Cela fait déjà plusieurs mois que mon déplacement était prévu mais j'étais loin d'imaginer la réalité de ce voyage.
Je ne vais pas m'amuser à vous faire le récit détaillé de ces quelques jours (ce serait assez répétitif) mais je vais tout de même vous raconter quelques petits moments qui valent le détour.
Déjà, pour la première fois de ma vie (ben oui...), j'ai pris le train de nuit, j'ai donc eu le droit de partager une cabine avec une charmante mamie et d'avoir un lit qui bouge en rythme avec le train (il paraît que ça berce...).
Quand je suis arrivée à Rome (c'était ma première destination), j'ai été accueillie par un chauffeur (c'est quand même la classe d'avoir « son » chauffeur, charmant au demeurant) qui m'a conduit dans un bien bel hôtel rempli d'étoiles (ça me surprend toujours de découvrir une chambre aussi grande que mon salon !). Quelques heures à peine plus tard me rejoint Valentina, l'attachée de presse des éditions Corbaccio, qui me suivra tout le long de mon court séjour en Italie, d'une patience infinie et d'une grande prévenance, elle m'a accompagné à tous mes rendez-vous prévus avec la presse et autres médias (et je me suis demandée bien des fois comment elle pouvait être toujours aussi cool et souriante même après avoir attendu 2 ou 3 heures que les rendez-vous défilent). Et à chaque journée, une interprète nous accompagnait afin de faire l'intermédiaire entre le français et l'italien. C'est aussi un drôle de boulot parce que si je répétais souvent les mêmes choses, l'interprète en faisait autant...
D'ailleurs, ça avait commencé très fort dès le dimanche où l'interview du jour était sur un plateau télé, en direct s'il-vous-plaît et pour une émission très populaire "Alle falde del Kilimangiaro” (sur la Rai 3). Un baptême du feu assez impressionnant car tout le monde parle italien (c'est fou ça ! En Italie ils causent italien...), tout le monde court et s'affaire (ha oui, c'est vrai... une émission télé, ce n'est pas qu'une caméra et deux fauteuils, il y a toute une équipe technique à côté).
Ma foi, tout se passe bien et la surprise du jour vient du fait qu'une quinzaine de caissières avaient été invitées sur le plateau pour parler aussi de leurs propres expériences et dire si elles vivaient la même chose que ce que je décris dans le livre. Et mis à part quelques différences sur la taille des supermarchés (ils sont moins grands là-bas), les comportements sont très similaires... J'ai beaucoup aimé ces échanges avec ces employés et j'ai été très touchée par leur présence.
Après l'émission, nous partons avec Valentina faire le tour de Rome en taxi. Et j'avoue m'être bien amusée même s'il faisait déjà nuit (nous étions sorties des studios assez tard). Du coup, le chauffeur de taxi s'arrêtait devant certains monuments et me disait : « vous pouvez faire des photos là » et en l'espace d'une petite heure, je me suis transformée en véritable touriste japonaise sortant du taxi, prenant ma photo et remontant dans la voiture pour aller un peu plus loin... Une visite courte mais j'ai été ravie de découvrir ces quelques endroits mythiques. Ce qui m'a le plus impressionné : le colisée. Je crois que je ne l'imaginais pas si imposant.



ha oui... c'est la nuit hein...
Le lundi, ce fut un enchaînement un peu fou de rendez-vous, nous avons d'abord filé à deux plateaux télé pour des enregistrements puis retour à l'hôtel où toutes les autres interviews auront lieu. Et le ballet des journalistes, des caméras et projecteurs va durer jusqu'à la fin de l'après-midi.
Puis, il est déjà temps de quitter Rome pour rejoindre Milan, notre seconde destination !
un plateau télé... c'est grand !
Et le mardi fut assez impressionnant aussi niveau interviews, ça a commencé par le passage à la « radio 1 » et un duplex avec Rome (enfin je crois) en direct d'un studio milanais puis retour à l'hôtel où nous avons passé le reste de la journée ainsi que celle du lendemain au bar (non pas accoudé au comptoir en zinc mais dans de confortables fauteuils) à recevoir les différents journalistes. Cette journée a été très curieuse car d'un rendez-vous à un autre, les questions posées ont pratiquement toujours été identiques. Et j'avoue qu'à la fin de la journée, ça devenait nerveux et je riais quand j'entendais pour la douzième fois la même question... Heureusement pour moi, la traductrice parvenait à remettre en ordre mes idées parfois un peu confuses...
Rajoutons à tout cela un certain nombre de jeu de questions / réponses au téléphone pour des radios. Et là, il faut vous imaginer que le journaliste pose la question à l'interprète qui a le téléphone en main, cette dernière me pose la question en français, j'y réponds en français dans le téléphone, je tends le combiné à la traductrice qui va dire en italien ce que je viens d'annoncer... C'est une sacrée gymnastique et c'est très curieux car parfois je n'entends même pas la voix de la personne au bout du fil. Du coup, le mystère reste entier : était-ce un homme ou une femme ? Hu hu
Le soir venu, nous avons retrouvé les responsables de la maison d'édition, la traductrice du livre et plusieurs libraires dans un restaurant milanais. Ça a été l'occasion de faire connaissance et de passer une excellente soirée (ha les pastas et le vin italien...).
À la fin du repas, tout le monde a sorti son bouquin et j'ai fait une petite séance improvisée de dédicaces... J'ai mis à contribution ma traductrice un certain nombre de fois (un nombre de fois certain ?) pour qu'elle m'aide à écrire en italien (pas facile quand on ne parle pas la langue !)
jolie photo de famille !
Puis nous avons regagné nos pénates et j'ai retrouvé mon hôtel rempli de toujours autant d'étoiles (et d'une chambre toujours aussi grande que mon salon...)
Le mercredi arrive déjà, c'est une nouvelle valse qui commence avec les journalistes et je dois dire qu'ils ont joué d'imagination car j'ai même eu le droit à des questions inédites.
Ceci dit, la toute dernière interview que j'ai eu, la toute dernière question a été celle qu'on m'a le plus posée pendant ces quelques journées : « et maintenant, vous faites quoi? » et là, j'ai vu l'attachée de presse et la traductrice laisser échapper un petit rire... Dur de rester sérieuse après ;)
Et je suis rentrée en France le lendemain presque sans encombre, voyage légèrement décalé car le train de nuit avait été annulé... Du coup, dur, j'ai dû passer une nuit supplémentaire dans cet hôtel tiré à quatre épingles... hu hu
Au final, il y a eu quelque chose comme 7 télés, à peu près autant de radios et j'ai dû voir entre 15 et 20 journalistes... Alors si le métier de caissière est répétitif, répondre aux questions c'est aussi pas mal dans le genre.
Ceci dit, j'ai adoré cette expérience, c'est quand même assez exceptionnel de se faire inviter à l'étranger pour parler de son bouquin... J'aurais fait ça au moins une fois dans ma vie :)
Par contre, mieux vaut oublier le voyage d'agrément...
Ce qui est sûr, c'est qu'à chaque fois qu'une nouvelle aussi folle arrive, je repense toujours : « et dire que tout ça a commencé avec mon blog ».
Au passage, j'ai quand même appris quelques mots en italien :
Pronto, Grazie, Ciao, Buongiorno, Arrivederci...
Bon... y a du chemin à faire avant d'être au point ;)
Et pour le plaisir...
Voilà les 4 premières versions du livres
Il est sorti en Allemagne ces jours-ci aussi.
Et niveau traductions, nous en sommes à 10 langues...
Ticket de caisse bis : si j'ai mis l'état d'avancée pour mon prochain bouquin (colonne de droite), c'est parce qu'il faut que je me motive... surtout si je dois tenir les délais !
Je ne vais pas m'amuser à vous faire le récit détaillé de ces quelques jours (ce serait assez répétitif) mais je vais tout de même vous raconter quelques petits moments qui valent le détour.
Déjà, pour la première fois de ma vie (ben oui...), j'ai pris le train de nuit, j'ai donc eu le droit de partager une cabine avec une charmante mamie et d'avoir un lit qui bouge en rythme avec le train (il paraît que ça berce...).
Quand je suis arrivée à Rome (c'était ma première destination), j'ai été accueillie par un chauffeur (c'est quand même la classe d'avoir « son » chauffeur, charmant au demeurant) qui m'a conduit dans un bien bel hôtel rempli d'étoiles (ça me surprend toujours de découvrir une chambre aussi grande que mon salon !). Quelques heures à peine plus tard me rejoint Valentina, l'attachée de presse des éditions Corbaccio, qui me suivra tout le long de mon court séjour en Italie, d'une patience infinie et d'une grande prévenance, elle m'a accompagné à tous mes rendez-vous prévus avec la presse et autres médias (et je me suis demandée bien des fois comment elle pouvait être toujours aussi cool et souriante même après avoir attendu 2 ou 3 heures que les rendez-vous défilent). Et à chaque journée, une interprète nous accompagnait afin de faire l'intermédiaire entre le français et l'italien. C'est aussi un drôle de boulot parce que si je répétais souvent les mêmes choses, l'interprète en faisait autant...
D'ailleurs, ça avait commencé très fort dès le dimanche où l'interview du jour était sur un plateau télé, en direct s'il-vous-plaît et pour une émission très populaire "Alle falde del Kilimangiaro” (sur la Rai 3). Un baptême du feu assez impressionnant car tout le monde parle italien (c'est fou ça ! En Italie ils causent italien...), tout le monde court et s'affaire (ha oui, c'est vrai... une émission télé, ce n'est pas qu'une caméra et deux fauteuils, il y a toute une équipe technique à côté).
Ma foi, tout se passe bien et la surprise du jour vient du fait qu'une quinzaine de caissières avaient été invitées sur le plateau pour parler aussi de leurs propres expériences et dire si elles vivaient la même chose que ce que je décris dans le livre. Et mis à part quelques différences sur la taille des supermarchés (ils sont moins grands là-bas), les comportements sont très similaires... J'ai beaucoup aimé ces échanges avec ces employés et j'ai été très touchée par leur présence.
Après l'émission, nous partons avec Valentina faire le tour de Rome en taxi. Et j'avoue m'être bien amusée même s'il faisait déjà nuit (nous étions sorties des studios assez tard). Du coup, le chauffeur de taxi s'arrêtait devant certains monuments et me disait : « vous pouvez faire des photos là » et en l'espace d'une petite heure, je me suis transformée en véritable touriste japonaise sortant du taxi, prenant ma photo et remontant dans la voiture pour aller un peu plus loin... Une visite courte mais j'ai été ravie de découvrir ces quelques endroits mythiques. Ce qui m'a le plus impressionné : le colisée. Je crois que je ne l'imaginais pas si imposant.




Le lundi, ce fut un enchaînement un peu fou de rendez-vous, nous avons d'abord filé à deux plateaux télé pour des enregistrements puis retour à l'hôtel où toutes les autres interviews auront lieu. Et le ballet des journalistes, des caméras et projecteurs va durer jusqu'à la fin de l'après-midi.
Puis, il est déjà temps de quitter Rome pour rejoindre Milan, notre seconde destination !

Et le mardi fut assez impressionnant aussi niveau interviews, ça a commencé par le passage à la « radio 1 » et un duplex avec Rome (enfin je crois) en direct d'un studio milanais puis retour à l'hôtel où nous avons passé le reste de la journée ainsi que celle du lendemain au bar (non pas accoudé au comptoir en zinc mais dans de confortables fauteuils) à recevoir les différents journalistes. Cette journée a été très curieuse car d'un rendez-vous à un autre, les questions posées ont pratiquement toujours été identiques. Et j'avoue qu'à la fin de la journée, ça devenait nerveux et je riais quand j'entendais pour la douzième fois la même question... Heureusement pour moi, la traductrice parvenait à remettre en ordre mes idées parfois un peu confuses...
Rajoutons à tout cela un certain nombre de jeu de questions / réponses au téléphone pour des radios. Et là, il faut vous imaginer que le journaliste pose la question à l'interprète qui a le téléphone en main, cette dernière me pose la question en français, j'y réponds en français dans le téléphone, je tends le combiné à la traductrice qui va dire en italien ce que je viens d'annoncer... C'est une sacrée gymnastique et c'est très curieux car parfois je n'entends même pas la voix de la personne au bout du fil. Du coup, le mystère reste entier : était-ce un homme ou une femme ? Hu hu
Le soir venu, nous avons retrouvé les responsables de la maison d'édition, la traductrice du livre et plusieurs libraires dans un restaurant milanais. Ça a été l'occasion de faire connaissance et de passer une excellente soirée (ha les pastas et le vin italien...).
À la fin du repas, tout le monde a sorti son bouquin et j'ai fait une petite séance improvisée de dédicaces... J'ai mis à contribution ma traductrice un certain nombre de fois (un nombre de fois certain ?) pour qu'elle m'aide à écrire en italien (pas facile quand on ne parle pas la langue !)

Puis nous avons regagné nos pénates et j'ai retrouvé mon hôtel rempli de toujours autant d'étoiles (et d'une chambre toujours aussi grande que mon salon...)
Le mercredi arrive déjà, c'est une nouvelle valse qui commence avec les journalistes et je dois dire qu'ils ont joué d'imagination car j'ai même eu le droit à des questions inédites.
Ceci dit, la toute dernière interview que j'ai eu, la toute dernière question a été celle qu'on m'a le plus posée pendant ces quelques journées : « et maintenant, vous faites quoi? » et là, j'ai vu l'attachée de presse et la traductrice laisser échapper un petit rire... Dur de rester sérieuse après ;)
Et je suis rentrée en France le lendemain presque sans encombre, voyage légèrement décalé car le train de nuit avait été annulé... Du coup, dur, j'ai dû passer une nuit supplémentaire dans cet hôtel tiré à quatre épingles... hu hu
Au final, il y a eu quelque chose comme 7 télés, à peu près autant de radios et j'ai dû voir entre 15 et 20 journalistes... Alors si le métier de caissière est répétitif, répondre aux questions c'est aussi pas mal dans le genre.
Ceci dit, j'ai adoré cette expérience, c'est quand même assez exceptionnel de se faire inviter à l'étranger pour parler de son bouquin... J'aurais fait ça au moins une fois dans ma vie :)
Par contre, mieux vaut oublier le voyage d'agrément...
Ce qui est sûr, c'est qu'à chaque fois qu'une nouvelle aussi folle arrive, je repense toujours : « et dire que tout ça a commencé avec mon blog ».
Au passage, j'ai quand même appris quelques mots en italien :
Pronto, Grazie, Ciao, Buongiorno, Arrivederci...
Bon... y a du chemin à faire avant d'être au point ;)
Et pour le plaisir...
Voilà les 4 premières versions du livres
français – néerlandais – espagnol – italien

Et niveau traductions, nous en sommes à 10 langues...
Ticket de caisse bis : si j'ai mis l'état d'avancée pour mon prochain bouquin (colonne de droite), c'est parce qu'il faut que je me motive... surtout si je dois tenir les délais !
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