On croit rêver !
Etre caissière, c'est un vrai métier. Vous devez connaître votre poste, être sociable avec les clients. Vous devez être capable de prendre sur vous, parvenir à tout encaisser, vous devez savoir
être réactive et faire face à tout type de situation. En bref, vous venez d'atterrir dans un métier quelque peu stressant nerveusement. Mais qu'importe. Vous avez été embauchée et vous voulez
prouver que vous méritez votre place (et puis, un CDI ce serait quand même plus confortable que ces petits contrats à répétition !).
Très vite, vos gestes deviennent automatiques. En quelques jours, vous avez appris toutes les subtilités des codes barres et autres PLU. Même la carte de fidélité n'a plus de secret pour vous.
Au final, cela se passe plutôt bien mais le soir, vous rentrez chez vous exténuée. En fait, ce n'est pas si facile d'être affable avec tous les clients que vous rencontrez dans votre journée. Alors, le soir, vous décompressez.
Heureusement, votre copain vous remonte le moral et comme c'est quelqu'un de positif, ça vous fait du bien !
Mais quand arrive l'heure d'aller rejoindre Morphée, tout ceci va se gâter... Car c'est en pleine nuit que vous allez vivre une expérience « transcendante ». Alors que le sommeil et le rêve sont censés être réparateur et un bon moyen de s'évader du réel, voilà que vous allez vous mettre à revivre votre journée de caisse puissance mille. Les « bip » sonnent sur tous les tons dans votre tête, les code-barres défilent à une vitesse effrénée, les articles s'amoncellent sur des tapis gigantesques, votre caisse affiche des prix négatifs ou avec tout un tas de zéros, les pièces débordent littéralement de votre caisse, les caddies se comptent par milliers.
Bienvenue, non pas à Gattaca, mais dans le supermarché de l'horreur...
Le pire reste encore à venir... car vous faites partie de cette tranche de la population qui est somnambule. Et alors que votre rêve bat son plein, que votre ami dort profondément à côté de vous (et accessoirement, ronfle comme un cochon), que votre réveil annonce tout juste 3h du matin, vous vous asseyez subitement dans votre lit, bien droite.
Les yeux toujours fermés, vous effectuez avec vos bras d'amples mouvements de va-et-vient de gauche à droite. Vous paraissez extrêmement concentrée :
- Bonjour, vous avez la carte de fidélité ? Lancez-vous assez fort pour couvrir les bruits des bip imaginaires.
Votre copain se réveille en sursaut, paniqué. Héberlué, il vous regarde un instant et maugrée quelques paroles.
- C'est pas possible. Encore !!!
Il se retourne et met son oreiller sur sa tête pour couvrir votre monologue qui durera encore un certain temps.
7h le lendemain matin – petit debriefing autour du café au lait.
Lui : Tu savais que t'étais somnambule ?
Vous : Ben oui, mais c'est rare. C'est seulement quand je suis vraiment stressée.
Lui : Eh ben ! Va falloir affuter tes nerfs pour continuer ton boulot !
Vous : ???
---
Merci à Adeline, rencontrée il y a quelques jours lors d'une séance de dédicaces et qui me racontait qu'elle a passé des nuits à scanner des articles imaginaires.
Ça laisse rêveur...
---
petite musique qui déménage de Gwn - un étudiant caissier - (son myspace) histoire de rester éveillé ;o)
Très vite, vos gestes deviennent automatiques. En quelques jours, vous avez appris toutes les subtilités des codes barres et autres PLU. Même la carte de fidélité n'a plus de secret pour vous.
Au final, cela se passe plutôt bien mais le soir, vous rentrez chez vous exténuée. En fait, ce n'est pas si facile d'être affable avec tous les clients que vous rencontrez dans votre journée. Alors, le soir, vous décompressez.
Heureusement, votre copain vous remonte le moral et comme c'est quelqu'un de positif, ça vous fait du bien !
Mais quand arrive l'heure d'aller rejoindre Morphée, tout ceci va se gâter... Car c'est en pleine nuit que vous allez vivre une expérience « transcendante ». Alors que le sommeil et le rêve sont censés être réparateur et un bon moyen de s'évader du réel, voilà que vous allez vous mettre à revivre votre journée de caisse puissance mille. Les « bip » sonnent sur tous les tons dans votre tête, les code-barres défilent à une vitesse effrénée, les articles s'amoncellent sur des tapis gigantesques, votre caisse affiche des prix négatifs ou avec tout un tas de zéros, les pièces débordent littéralement de votre caisse, les caddies se comptent par milliers.
Bienvenue, non pas à Gattaca, mais dans le supermarché de l'horreur...
Le pire reste encore à venir... car vous faites partie de cette tranche de la population qui est somnambule. Et alors que votre rêve bat son plein, que votre ami dort profondément à côté de vous (et accessoirement, ronfle comme un cochon), que votre réveil annonce tout juste 3h du matin, vous vous asseyez subitement dans votre lit, bien droite.
Les yeux toujours fermés, vous effectuez avec vos bras d'amples mouvements de va-et-vient de gauche à droite. Vous paraissez extrêmement concentrée :
- Bonjour, vous avez la carte de fidélité ? Lancez-vous assez fort pour couvrir les bruits des bip imaginaires.
Votre copain se réveille en sursaut, paniqué. Héberlué, il vous regarde un instant et maugrée quelques paroles.
- C'est pas possible. Encore !!!
Il se retourne et met son oreiller sur sa tête pour couvrir votre monologue qui durera encore un certain temps.
7h le lendemain matin – petit debriefing autour du café au lait.
Lui : Tu savais que t'étais somnambule ?
Vous : Ben oui, mais c'est rare. C'est seulement quand je suis vraiment stressée.
Lui : Eh ben ! Va falloir affuter tes nerfs pour continuer ton boulot !
Vous : ???
---
Merci à Adeline, rencontrée il y a quelques jours lors d'une séance de dédicaces et qui me racontait qu'elle a passé des nuits à scanner des articles imaginaires.
Ça laisse rêveur...
---
petite musique qui déménage de Gwn - un étudiant caissier - (son myspace) histoire de rester éveillé ;o)
(Relish the night)
Commenter cet article
A
C
M
A
V