vos histoires de caisse (5)
Voici la suite des anecdotes que vous avez souhaité partager.
Qui va gagner entre les caisses prioritaires, les pruneaux d'Agen et les caisses automatiques ? Le combat est lancé...
Je profite de ce post pour vous dire qu'en ce moment, j'ai moins le temps de rédiger des articles pour le blog. Mais qu'à cela ne tienne, en attendant, la parole est à vous.
Et pour ceux qui voudraient connaître un autre grand penchant dans ma vie, je vous invite à aller faire un tour ici (la face cachée d'Anna Sam sans aucun doute ^_^)
Vous pouvez toujours m'envoyer vos anecdotes par mail.
Qui va gagner entre les caisses prioritaires, les pruneaux d'Agen et les caisses automatiques ? Le combat est lancé...
Maggy
Je vais vous raconter une anecdote aberrante qui m'est arrivée il y a 2 ans, alors que j'attendais mon tour à la caisse d'un supermarché. Mon mari m'accompagnait. J'étais enceinte de 7 mois.
Après environ une heure passée dans le magasin pour faire les courses, mon ventre se faisait lourd et j'avais hâte de pouvoir m'asseoir. Un mouvement de grève des hôtesses de caisse fit en sorte que ce jour, les 3/4 des caissières quittèrent soudainement leur poste, laissant en plan les clients. Je décide donc de changer de file et de me diriger vers une caisse réservée aux personnes handicapées et femmes enceintes. Mon caddie étant plein et n'en pouvant plus d'être debout, je pensais, vu mon état, que je n'aurai pas eu de mal à faire valoir mon droit de priorité.
Alors que je demande gentiment aux clients de me laisser passer (environ 6 caddies en attente), les gens se mettent à discuter entre eux. Je sentais leur hostilité, et cela me contrariait beaucoup. L'ambiance était lourde.
Et puis le coup de grâce.
Une dame me dit:
- Si vous êtes pressée d'aller vous asseoir, vous n'avez qu'à rejoindre votre voiture. Votre mari, lui n'est pas prioritaire que je sache, il peut tout à fait attendre. Moi, je ne vous laisse pas passer.
Ainsi, les gens, un à un, se mirent à me barrer le passage et je me suis peu à peu retrouvée en dehors de la file, ne sachant plus derrière qui aller. Je m'approche de la caissière et lui demande :
- Madame, je suis enceinte...
À mon grand désarroi, elle me répond:
- Vous devez vous débrouiller avec les gens, le directeur ne veut plus que l'on s'en mêle, à chaque fois ça fait des histoires.
Je commence à trembler de partout tellement le stress m'avait envahi et mon mari me propose de laisser le caddie et de partir. Le problème c'est que je n'aurai pas été capable de retourner faire les courses sans lui. Je refuse et vais attendre sur un banc plusieurs mètres derrière les caisses.
Mais la folie des gens ne s'arrête pas là : ils demandèrent à mon mari de repasser derrière eux sous prétexte que n'étant plus à ses côtés, il n'était plus prioritaire! Je n'en revenais pas!
Après environ 1 heure d'attente au total, notre tour arrive, j'étais exténuée et très très stressée.
Au moment du règlement, un pompier arrive vers nous, il s'adresse à l'employée:
- C'est ici que s'est présentée une femme enceinte qui n'a pas réussi à obtenir priorité?
En effet, nous en avions vu quelques-unes découragées, pour la plupart non accompagnées, abandonner leur caddie pour les mêmes raisons que nous avions failli le faire nous même.
L'une d'entre elle avait fait un malaise en sortant du magasin et était tombée. La caissière répond au pompier sans s'arrêter de passer ses articles, celui-ci prend son nom et repart. Sur la route du retour, mon état se dégradait, mon ventre me faisait mal. Nous passons par l'hôpital. Le stress et la fatigue avaient provoqué d'intenses contractions qui se sont heureusement arrêtées grâce à des médicaments. Plusieurs jours plus tard, j'ai écrit au directeur de ce magasin qui m'a envoyé ses excuses.
Cela fait deux ans et j'y pense encore!
Laumey
Je travaille au rayon fruits et légumes d'un supermarché et je croise parfois les clients. J'entends aussi leurs conversations dans les rayons. Mes collègues qui sont à la poissonnerie ont une patience folle quand tous les jours on leur demande :
- Vous êtes sûr que votre poisson est frais? À ce prix là ça m'étonne!
Bref... Il y a quelques jours je mettais les paquets de pruneaux en rayon quand une dame âgée me demande de la conseiller. Je commence à lui expliquer que certains sont dénoyautés, d'autres non... Et d'une toute petite voix elle me dit :
- Je veux juste des pruneaux pour aller à la selle pas pour les présenter chez moi à mes amis.
Je n'ai pas su quoi lui répondre, je lui ai conseillé le milieu de prix et elle est partie ravie.
Aurélie
Cela se passe aux caisses automatiques. C'est un endroit où il y a une hôtesse pour quatre caisses. Je croise un jour une petite dame qui passe à une de ces caisses. La machine demande avec sa voix quelque peu synthétique :
- Avez-vous un sac cabat?
La cliente prend alors la douchette (qui sert à scanner les articles) et parle dedans comme si c'était un micro et dit :
- Non je n'ai pas de sacs cabat.
Rien ne bouge. La caisse lui repose la même question. La cliente reprend la douchette et dit une nouvelle fois en articulant bien :
- Non je n'ai pas de sac cabat.
Voyant que la caisse ne prenait toujours pas sa réponse en compte, la dame commence à s'enerver et se met à crier dans la douchette. Heureusement l'hôtesse voyant l'énervement de la cliente est venue l'aider. La caissière lui explique qu'il fallait juste appuyer sur la touche "non" qui apparaissait à l'écran.
Je profite de ce post pour vous dire qu'en ce moment, j'ai moins le temps de rédiger des articles pour le blog. Mais qu'à cela ne tienne, en attendant, la parole est à vous.
Et pour ceux qui voudraient connaître un autre grand penchant dans ma vie, je vous invite à aller faire un tour ici (la face cachée d'Anna Sam sans aucun doute ^_^)
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