vos histoires de caisse (14)
(illustration de NoTTo)
La suite de vos anecdotes arrive : la vie en caisse est un long fleuve tranquille ? Vraiment ?
Anthony
Côté caisse
Dans le magasin où je travaille, on ne donne plus du tout de sac plastique, même pour les vêtements. Les clients ont du mal à s'y faire. Il arrive souvent que l'on nous en demande. Et là, c'est systématiquement l'air étonné ou offusqué.
- Quoi? vous n'en donnez plus? Même pas pour les vêtements?
Bref, un jour, une dame passe à ma caisse avec des vêtements et elle me pose l'éternelle question :
- vous n'avez pas une petite poche? (on dit comme ça dans le sud ouest)
- Non Madame on n'en donne plus.
- Ah si, la dernière fois la caissière m'en a donné une.
- Je ne pense pas madame, ça fait au moins trois ans qu'on n'en donne plus.
- Mais si elle m'en en donné une!
- Euh madame, là ou vous me traitez de menteur, ou vous insinuez que ma collègue fait mal son travail !
- Oh non, je ne dit pas que votre collègue ne faisait pas bien son travail! C'est plutôt vous qui travaillez mal !
- ...
Audrey
Côté caisseL'accueil se trouve à l'entrée du magasin, en face de moi se trouve le poste des surveillants, et nous sommes séparés par une série de barrières antivol. C'est donc par là que s'effectue la sortie sans achat. Un beau jour, une petite mamie bien gentille se présente à moi en me demandant très poliment si la sortie sans achat était bien là. Je lui réponds que oui et lui souhaite une bonne journée. La voilà partie avec son caddie quand tout à coup mon collègue, agent de sécurité, l'arrête dans sa course. Figurez-vous que ma cliente « sans achat » n'avait pas le caddie si vide que ça, mais repartait avec un carton de 6 bouteilles de vin.
Effectivement, le comptoir de l'accueil étant haut et large, je n'avais pas la possibilité de voir dans son chariot, et entre nous, on aurait pu lui donner le bon dieu sans confession à cette dame.
Nathalie
Côté caisse
Ah les fêtes de noël..
Je travaille depuis 19 ans déjà dans un hypermarché et j'en ai entendu des bonnes et des moins bonnes, mais dans certaines occasions il faut savoir garder le sens de l'humour...
C'est un 23 décembre il y a 2 ou 3 ans. Une cliente s'énerve parce qu'il y a de l'attente (normal c'est le plus gros jour de l'année), elle commence à crier et l'hôtesse ne sachant que faire pour la calmer appelle sa responsable ligne de caisse et c'est là que j'interviens...
Je demande donc à la cliente d'arrêter de crier car ça ne fera pas avancer la file d'attente plus vite. Elle me lance un coup d'oeil noir et me dit :
- Oh toi la grosse dinde, tais-toi !
(stupéfaction des clients qui attendent en caisse et de l'hotesse..).
Et je réponds du tac o tac :
- Ça tombe bien la grosse dinde elle va aller se faire truffer et encore je reste polie !
Eclats de rire général non seulement des clients à la caisse mais aussi ceux des caisses voisines. La cliente en reste sans voix....paye l'unique article qu'elle avait pris... et s'en va.
Quand Noël revient, on repense à cette histoire et on en rit encore....
Sandra
Côté caisseLà ou je travaille,nous avons des t-shirts en été avec l'impression "A votre service" dans le dos.
Un jour,je me lève de caisse pour me rendre à la pesée des fruits que ma cliente avait oublié de faire (cela arrive plusieurs fois par jour). En passant dans le rayon charcuterie traiteur, je m'aperçois qu'un saucisson venait de dégringoler de l'étalage. Je me baisse pour le ramasser et là, je sens une petite tape dans le dos, je me retourne et stupéfaction, un client d'un certain âge me demande si je suis disponible de suite,je m'étonne de cette question et lui demande pardon ; c'est à ce moment qu'il me rappelle le message dans mon dos et m'interpelle une seconde fois ; si j'étais prête à rendre n'importe quel service ! Je lui répondis qu'il s'était tout bêtement trompé sur le type de magasin.
FrançoisJe vais réagir à cette histoire tout de même. Alors, c'est vrai que l'hôtesse de caisse a manqué de tact et aurait dû nettoyer les pièces un peu plus tard pour être plus discrète.
Côté clientUn samedi banal dans une grande surface. Je vais en caisse pour faire passer mon article (une webcam). Devant moi se trouve un monsieur barbu auquel je ne prête pas plus d'attention que ça, occupé à préparer ma monnaie. La caissière recompte les pièces qu'il vient de lui donner. Coup d'oeil rapide de ma part, le monsieur devant moi a acheté 4 bouteilles de vin rouge (dont 2 en plastique, j'ignorais que ça existait). Il semble avoir une odeur un peu forte. L'hôtesse de caisse lui dit que le compte est bon et il lui lance :
- Vous êtes une bonne calculette.
Puis il s'en va. C'est à mon tour de passer en caisse. Les pièces que le monsieur vient de donner sont restées sur le tiroir caisse. L'hôtesse prend un morceau de sopalin, l'imbibe de produit nettoyant et y met les pièces dedans avant de les essuyer une à une et ce, devant mes yeux ! L'hôtesse de caisse semble plus occupée à récurer chaque centime qu'à prendre les billets que je lui tends. Un léger sentiment de gêne m'envahit. Le monsieur devant moi était visiblement un sans-abris aimant l'alcool. Difficile de ne pas être dérangé à ce moment là. Les pièces étaient-elles si sales que ça ? Cela valait-il la peine de le faire sans gêne devant mes yeux ? Bref, c'était la première fois que je vivais ce genre de situation...
Par contre, cela m'est déjà arrivé de devoir nettoyer des pièces données par un client. Pourquoi ? Pour deux raisons, la première c'est que ces pièces étaient vraiment très sales et la seconde c'est que je n'aurais jamais pu les redonner à un autre client...
Vanesssa
Côté caisseJe travaillais à temps plein dans une grande surface, j'étais tous les jours de la semaine derrière ma caisse. Le week-end il y avait en plus des étudiants. Un jour, un monsieur passe à ma caisse et me dit :
- À ce que je vois, le week-end c'est bac +5, et la semaine bac – 5.
Ça l'a fait beaucoup rire, moi nettement moins...
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Je me souviens d'un jour où j'étais à la caisse moins de 10 articles, et je devais prendre ma pause, J'ai donc annoncé aux clients que j'allais fermer ma caisse, et des gens venaient et me disaient :
- S'il vous plait, je n'ai que ca.
Il accompagnait la parole en me montrant les moins de 10 articles qu'ils avaient... Ça me faisait sourire...
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