vos histoires de caisse (3)
Vous êtes formidables. Vous m'avez envoyé beaucoup d'anecdotes de caisse (et côté clients également). Je suis contente de voir que vous avez envie de partager votre quotidien, alors profitez de
cette tribune, cette catégorie est à vous.
Voici une nouvelle sélection (soyez patients si la vôtre n'est pas encore publiée).
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En tout cas, je n'en aurais certainement pas menée large non plus.
Et allez donc lui expliquer qu'il faut qu'il se dépêche parce que tout le monde l'attend. Pas facile ;o)
Vous aussi, vous avez envie de raconter une histoire qui vous est arrivée en magasin, une situation incongrue, amusante, révoltante ou étonnante ? Si vous souhaitez la partager ici, n'hésitez pas à m'envoyer un mail (l'adresse est notée sur la colonne de gauche) avec pour objet : "anecdote de caisse".
La seule chose que je vous demande, c'est de ne pas tourner en ridicule ou d'humilier employé, client ou patron, car là n'est pas le but de ce blog.
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ValérieQue d'émotion, ce jour-là !!! Ha, la caissière est la cause de tous les maux... et est celle qui est bien souvent prise à partie à tord.
Nous étions en fin d'année et je venais de signer mon premier CDD. Il y avait pas mal de monde à encaisser. Soudain, un vigile s'approche et me demande si j'ai encaissé cette personne pour des piles (une jeune femme qui n'est pas passée en caisse mais qui m'avait désignée comme preuve d'encaissement ). Je réponds:
- Non, je m'en souviendrais.
Il repart avec elle pour constat de vol, elle feint de le suivre au bureau puis s'enfuit en courant, jurant de me "faire la peau".
Ni une, ni deux, quelques dix minutes plus tard, ma collègue de derrière (qui a suivi l'affaire du coin de l'oeil) me prévient subitement en disant :
-Valérie, Valérie, elle revient !
L'air méchant et décidé à me "démonter" la figure, je la vois revenir comme un taureau dans l'arène.
Juste le temps d'appuyer sur le gros bouton rouge (bouton d'appel d'urgence qui, à l'époque, permettait d'alerter la hiérarchie et les surveillants), je m'excuse auprès de la cliente du moment et me sauve aussi vite que possible devant les yeux ébahis des clients en attente. Me voilà montée à l'étage aussi tremblottante qu'effrayée ...
Une fois, la voleuse maîtrisée, moi calmée, je redescends en caisse, remerciant ma supérieure de m'avoir relayée quelques instants.
En tout cas, je n'en aurais certainement pas menée large non plus.
AudreyComme quoi, des gens honnêtes, on en rencontre encore.
Un jour, alors qu'une dame était en train de payer ses achats, un autre monsieur qui était déjà passé à ma caisse quelques minutes auparavant, revient me voir et me dit :
- Vous n'avez pas fait passer mes surgelés.
Il me tend un sac plein. J'étais vraiment étonnée de son honnêteté tout comme les cliens de derrière surtout qu'il m'a dit avoir préféré ne pas aller à la caisse centrale de peur que je me fasse disputer.
Voilà une personne plus qu'honnête comme on en trouve rarement, surtout que dans son sac de surgelés, il y en avait pour plus de 30euros!!!
SabJ'imagine bien la recherche fébrile du petit garçon devant tous les paquets de Chocapic et essayant de trouver le paquet qui contient encore les cadeaux qu'il cherche...
Une famille se présente à ma caisse. Personne n’attend derrière. Les parents commencent à poser leurs articles sur le tapis. Là, la femme se rend compte qu’elle a oublié un article : les chocapic pour son fils.
Etant donné qu’il n’y a pas de clients en vue, je l’invite donc à aller chercher ce fameux article. Elle part avec son fils pendant que son mari finit de mettre les produits sur le tapis. Je commence tranquillement mon travail. Quelques clients arrivent à ma caisse et toujours aucune trace de la mère.
À présent, j’ai totalement fini de passer les articles de cette famille. Le mari range les produits dans ses sacs.
Dèjà plus de 5 minutes que la femme est parti avec son fils, les clients qui attendent commencent à s’impatienter. Le mari me confie qu’il n’a aucun moyen de payer. Nous sommes donc bien obligés d’attendre le retour de sa femme… Enfin j’aperçois la dame qui arrive, sans trop se presser malgré l’invitation de son mari d’activer le pas. Elle me donne donc non pas un mais deux articles dont la fameuse boîte de céréales. Et là elle justifie sa longue absence à son mari en lui expliquant que le fils cherchait le bon paquet et termine par :
- Mais enfin chéri, y avait pas le bon cadeau à l’intérieur.
Et allez donc lui expliquer qu'il faut qu'il se dépêche parce que tout le monde l'attend. Pas facile ;o)
Vous aussi, vous avez envie de raconter une histoire qui vous est arrivée en magasin, une situation incongrue, amusante, révoltante ou étonnante ? Si vous souhaitez la partager ici, n'hésitez pas à m'envoyer un mail (l'adresse est notée sur la colonne de gauche) avec pour objet : "anecdote de caisse".
La seule chose que je vous demande, c'est de ne pas tourner en ridicule ou d'humilier employé, client ou patron, car là n'est pas le but de ce blog.
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